A quand la fin des vacances?

17 octobre 2019

Equipe 1 :

1. Alexandre SUTRA  2. Bryan GRANDKE  3. Yann MECHIN  4. Hugo COUPRIE  5. Ben PHILIP 6. Alexandre PERRIN  7. Sylvain LAPEYRE  8. Harold MONIOT  9.  Henri ROQUES

10. Hugo BRESSAC  11. Léandre LAURENT  12. Arnaud DEBAËS  13. Baptiste SAINT-MEZARD  14. Dorian CAUSSE  15. Jean-Baptiste PIERRON

16. Constant CRUCHON  17. Loïc TIPRET  18. Thomas MARTINS  19. Dylan DELAGE

20. Anthony MORON  21. Anthony ACOSTA  22. Julien FOUQUET

Après une semaine de repos et un brunch avorté, les becistes avaient rendez-vous, ce dimanche 13 octobre en terre réolaise. A la suite d’un premier bloc de 3 matchs assez décevant et surtout d’une défaite à domicile l’équipe fanion se devait de réagir. Loin des typhons nippons, les conditions climatiques sont en plus optimales cet après-midi en bord de Garonne.

Depuis le début de la saison les débuts de matchs du BEC sont assez catastrophiques. Très régulièrement un essai est encaissé avant la 10ème minute de jeu. Les 2 semaines qu’ont eu nos joueurs pour travailler pouvaient laisser espérer une issue différente cette fois…l’espoir fait vivre dira-t-on. 3ème minute touche pour les locaux, suivi d’un groupé-pénétrant qui va à dame. L’essai ne sera pas transformé. 5/0.

Si les rouges et bleus réagissent assez vite et réduisent le score par le biais de « monsieur 100 % » Arnaud Debaës, ce sont bien les réolais qui dictent le jeu. Ils enchaînent les temps de jeu, trouvent souvent du soutien dans l’axe et la défense des visiteurs friable et désorganisée laisse de nombreux espaces. La sanction ne tarde pas, 20ème minute essai après un surnombre bien exploité au large. Face aux perches leur artificier ne tremble pas 12/3.

L’attaque des visiteurs, mal récurent depuis la rentrée, a du mal à se mettre en place. La conquête est difficile notamment en touche où les bordelais trop naïfs se feront voler pratiquement tout leur ballon de l’après-midi. Mais sans montrer de grande révolte les becistes savent se montrer opportuniste et suite à une interception de Delage qui peut transmettre à Lapeyre, Harold Moniot est trouvé en bout de ligne et après une belle course s’en va en terre promise. A la 23ème le score est donc assez serré : 12/10.

Mais cet essai est bien l’arbre qui cache la forêt et il ne va pas tarder à être abattu. La défense bécistes pourtant le point fort de l’année précédente n’est toujours pas revenu de vacances, et est une nouvelle fois aux abonnés absent ce dimanche. Les locaux emmenés par une second ligne surpuissant, s’amusent dans les trous béants du front bordelais et trouvent une nouvelle fois la faille à la 30ème. 19/10.

Aux citrons le constat est assez clair, comme bien trop souvent on a laissé filer les 40 premières minutes sans montrer grand-chose et sans être vraiment rentré dans le match. Mais le score plutôt flatteur peut faire espérer un résultat au combien important pour des étudiants en quête de point.

Il ne manquera qu’une seule chose aux pensionnaires du campus dans ce second acte pour aller chercher des points : tout.

Totalement dépassé pendant 40 min, les rouges et bleus vont passer plus de temps derrière leurs poteaux que ballon en main. Les assauts répétés des solides réolais vont vite devenir incessants et leur jeu après contact va faire très mal aux visiteurs. Dès la 46ème un nouvel essai transformé se rajoute au planchot. Les replacements bécistes sont inexistants les placages souvent manqués et l’envie, elle, toujours dans le bus. Offensivement le nombre de ballons touchés est inférieur aux cheveux sur le crâne de la Fanf, c’est vous dire… Le score va alors vite devenir fleuve entre une équipe à l’agonie face à une autre qui répète ces gammes. On notera quand même des petits éclats comme cette percée d’Antho en fin de match, mais bien esseulé il sera obligé de poursuivre au pied et perdra la gonfle. En y repensant j’ai même l’impression que c’est bien la seule incursion en territoire ennemi en deuxième mi-temps…. C’est vous dire la domination locale. La 51ème, 63ème et 78ème scelleront définitivement le score, 3 essais transformés, 21 points, 48/10, d’une démonstration de force on est passé à une correction.

En manque d’envie et de repères les becistes repartent fanny du sud de la Garonne. 5 points en 4 matchs, les calculs ne sont pas bons ! La semaine prochaine et la réception de Martignas ressemble, déjà, à un ultimatum pour nos étudiants qui n’ont plus le droit à l’erreur et se doivent de montrer beaucoup mieux et très vite. Au travail !!

HASTA LA VICTORIA SIEMPRE !

Jean Baptiste Pierron