Merci Bastien !

1 novembre 2017

En ce début de saison, certains de nos joueurs les plus emblématique nous quittent pour des raisons diverses. Bastien Castellan revient avec nous en quelques mots sur ses années au BEC.
Nous lui souhaitons un bon départ !

 

Peux-tu te présenter ? Ton parcours scolaire?  Ton ancienneté au BEC ?

J’ai un Master Pro en Développement culturel de la ville. En gros, communication, programmation, médiation en milieu culturel. Je sais que certains vont s’évanouir en entendant Culture mais c’est pas grave. Il y avait une option chômage, d’ailleurs. Pour ce qui est du BEC, j’attaquais ma 7e saison si je n’avais pas dû changer de région.

Où étais-tu avant le BEC ?Pourquoi as-tu choisi ce club ?

A mon arrivée à Bordeaux, j’avais mis en pause le rugby. Petit, je jouais à Chateaugay, au CUC Aubière, à La Plaine, les vrais auvergnats reconnaîtront. Et puis j’ai joué pas mal en universitaire pendant mes études à Clermont et La Rochelle. J’avais envie de reprendre et j’ai fait la connaissance de Nicolas Saintonge (entraîneur de la 3 en 2011) qui m’a motivé à franchir le pas.

Pourquoi nous quittes-tu ?

Une mutation pour Grenoble dans l’association pour laquelle je bosse. Le genre de poste qu’on ne refuse pas, j’ai voulu tenter le coup, même si Bordeaux et le BEC me manqueront.

Comment définis-tu le BEC ?

Branleurs, avants de 60 kilos, chisteras et tchic tchac douteux. Ah oui, et puis le touch’ surtout (la seule vraie forme de rugby)

Quel est ton meilleur souvenir de match ? De soirée ?

C’est plutôt une série de matchs en fait. En 3 lors de ma 3e ou 4e saison, on perd tous les matchs aller de peu, puis on gagne quasiment tout au retour, avec deux matchs dont je me souviens encore, une victoire à Cadillac et une à la maison contre les voisins de Pessac Alouette.

Qu’est ce qui te manquera le plus au BEC ?

Les touchers, les terrains en gravier, les câbles des projo volés, et les douches inversement adaptées à la température extérieure. Ah oui et puis j’aimais bien dire des bêtises dans les newsletters (t’as un peu volé mon travail en fait, je suis dégoûté))

As-tu un dossier à raconter sur un coéquipier ? Une photo ?

J’ai vu Clément Boudey uriner sous la table d’un bar en soirée, il m’a fait «chut» avec le doigt sur la bouche, j’en cauchemarde encore... le reste de la soirée devait être chouette mais je me suis fait refoulé à l’entrée du Monseigneur parce que j’étais saoul et qu’une fille m’avait maquillé dans la file d’attente.

Pour finir si tu veux dire un petit mot au club ou à tes anciens coéquipiers ?

Merci pour les touch’ (j’ai dit que j’aimais bien les touch’?), merci aux coachs (sauf à Olivier Lopez) pour le capitanat (on le donne vraiment à n’importe qui), merci pour le sentiment de faire partie d’un truc plus grand que le rugby, merci aux jeunes de m’avoir cassé les reins, et aux vieux de m’avoir pas fait sentir trop vieux. Au fait, en 7 ans au BEC j’ai jamais marqué un essai en match officiel, l’escroquerie a assez duré je crois.

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