En ce début de saison, certains de nos joueurs les plus emblématique nous quittent pour des raisons diverses. Petit hommage pour l’un d’eux, Thibault Berthaud, par notre talonneur Thomas Fauré.
En juin 2016, lors d’une saison de Touch pour le moins déchaînée, arriva sur le célèbre terrain universitaire de Rocquentourt un jeune et grand kéké originaire de Valence (la ville pourrie au Sud de Lyon), amenant dans ses valises : son boulard, son compte Tinder et un futur heureux marié (en la personne de Matthieu Pfister). Lors de cet été-là, Thibault Berthaud, dit La Berth’, put déjà montrer ses qualités de vitesses et de skills mais aussi les prémices de ce qui le rendra plus célèbre : sa passion pour le Crystal de LaPlageMàsQueUnClub. En effet, quoi de mieux pour rentrer dans l’esprit (légèrement socratique) beciste que de passer sa première virée en ville avec Xan Tafernaberry et Sylvain Lapeyre, dont le dénouement fut observé à l’appartement de ce dernier, non loin de la Victoire, après un petit tour par la discothèque « La suite », en pleine invasion des supporters irlandais à l’occasion de l’Euro.
Dès lors, ce brave Thibault tombe définitivement amoureux du BEC, qui plus est pendant une période de gloire du club étudiant… Un peu le contraire des 7 années glorieuses de L’Olympique Lyonnais. Cette référence footballistique ne peut que mieux le qualifier. En effet, c’est est un fan dévoué du club dont les ultras (« les Badgones ») font frémir la France entière. Cet amour pour Maxwell Cornet, les pénaltys de Lacazette ou la mauvaise foi debaesque de JM Aulas lui valut un léger surnom (Tolisso) et l’entrainante chanson du célèbre chanteur médocain JB Manente-Balladu : « Si tous lyonnais, portaient des clochettes ! Des clochettes au cul ! On s’entendrait plus ! Et ça fait ding ding ding… ».
Mis à part ce mauvais goût, cet opticien dévoué était connu pour 3 choses :
Premièrement, concernant l’aspect rugbystique, la nonchalance est surement le mot qui le décrit à la perfection. Cet arrière casqué de formation possède de grosses qualités de vitesse, de technique et de puissance, obtenues grâce à des footings éprouvant de 20mn sur les quais (juste pour mettre sur snapchat) et un dévouement certain pour la muscuuuuu. Cependant, c’est aussi un énorme branleur, un peu un diamant brut qui demande à être poli, comme Sofiane Guitoune pour rester dans l’esprit blingbling. L’histoire du BEC retiendra malgré tout qu’il fut un des meilleurs marqueurs d’essai du club la saison passée, célébrant ses chefs d’œuvres par des dabs insolant. On soulignera aussi son magnifique carton rouge reçu contre Mimizan en réserve, alors qu’il devait doubler, pour avoir couché 5 mecs lors d’une générale. Et oui, la muscu ça paye.
Secondement, à défaut d’être bon sur le terrain, il l’était incontestablement à l’extérieur. Pour être plus précis, La Berth’ performait à l’apéro et à La Plage (un de ses terrains de chasse de conquêtes favoris). En effet, le BEC est un sacré traquenard à sorties et il n’y était pas pour rien. A qu’ils sont nombreux les simples « verres » au Grizzly qui se sont transformés en virées inqualifiables au Crystal. Conséquence de cette passion pour l’apéro ? A son départ de Bordeaux, il aurait pu postuler pour rentrer dans « La confrérie des premières lignes du BEC » au vue du développement exponentiel d’une petite poche flasque au niveau de sa ceinture abdominale. Enfin, l’apollon valencien brillait par la richesse de son réseau Tinder. On ne compte plus les jeunes demoiselles qui sont passées dans son petit appartement aux Chartrons…
Enfin troisièmement, Thibault était et est toujours principalement connu pour sa sœur : MARIE-CHARLOTTE BERTHAUD. La belle blonde fut au centre de bon nombre de discussions et de convoitises, à tel point que l’ensemble du secrétariat l’avait affiché en fond d’écran sur leurs ordinateurs. Pour les nouveaux au club, vous demanderez à ces derniers de vous la décrire, ils en sont encore abasourdis. De plus, elle gagna haut la main l’Election des Miss Sœur de Joueurs édition 2016/2017, au nez et à la barbe de Nina Ortali, une autre légende du vestiaire. Malheureusement, elle n’est jamais venu voir jouer son frère chéri, au plus grand désarroi de l’ensemble du club et des (innombrables) supporters du BEC.
Après 1 an et demi en terre bordelaise, La Berth’ rentre au pays afin de cirer le banc dans son club de toujours et de gagner plus d’argent tout en travaillant encore moins dans son nouveau magasin d’opticien. Comme un signe du destin, le week-end de son départ, Memphis Depay retrouve enfin le chemin des filets avec l’OL avec un improbable triplet à Troyes et, encore plus inqualifiable, le BEC remporte sa première victoire depuis 2 ans en équipe fanion face à Sanguinet. Depuis ? Les 3 équipes becistes roulent sur leurs adversaires et Memphis marche sur l’eau avec Lyon… Le lion était en réalité un CHAT NOIR…
L’ensemble du club te souhaite bonne chance pour la suite de ton fabuleux parcours. En espérant te revoir bientôt au Touch’ comme à La Plage. La bise l’Artiste !