Par cette journée de grand vent à éteindre les chandelles, notre réserve joue sa qualification et qui plus est à la troisième place en cas de victoire. Nous avons le vent en premier.
Comme souvent, notre mise en route est poussive. Louis Mercier souffre en mélée face au vice de son vis à vis. L’équipe somnole et suite à une mélée aux 5m et un départ petit côté, la ligne est franchie en coin. 5-0 pour Parentis.
On se reprend et un surnombre est vendangé sur un ballon de récupération exploité à gauche. Peu après, une pénalité des 40 m en face est transformée par Maury. 5-3.
Puis suite à une percée de Seprit au centre du terrain, une nouvelle pénalité est validée par Maury : 5-6.
Nous avons repris la direction du match. Sur un beau coup de pied à suivre, Jean Baptiste Pierron et Aurélien Cabiran laissent échapper sur la ligne l’oppressé adverse mais on reste chez eux. Une attaque classique bien préparée et bien déroulée vers la droite suite à plusieurs temps de jeu à répétition permet à Seprit en bout de ligne de réaliser un cadrage débordement d’école décisif. Axel parvient à se recentrer dans l’en but pour assurer la transformation de Maury. 5-13.
Revenu chez nous, le vent nous sort un ballon de dégagement de 75m de long. De la mélée qui s’ensuit, l’offensive ennemie ne rencontre que manque de rigueur et placages manqués. L’essai ramène Parentis à un point. 12-13.
On réoccupe. Une pénalité est ratée de peu; le vent ayant été insuffisamment pris en compte.
On ouvre encore vers la droite: Maury et Delage maltraitent la défense et permettent à Seprit de conclure en coin . 12-18 (transformation difficile manquée).
Après plusieurs mouvements amorcés de relance, une touche aux 10m est obtenue grâce au jeu long de Maury bonifié par le vent. Hélas, ce dernier se claque. Mi-temps 12-18. Un joueur local est évacué sur civière . Bon rétablissement à lui.
Notre rouge président, en grève dure depuis le traumatisme Réolais n’est pas encore là. On apprendra ensuite qu’il était retenu au banquet des partenaires locaux à la salle des fêtes ce qui avouez le, n’est pas la plus pénible des manières de faire grève et qui confirme autrement sa stature de président rouge (aux joues rouges) ! Normal, Le landais est accueillant ( enfin pas tous) !
Dès la reprise, on déroule un bon mouvement sur 40m à gauche suite à un ballon de récupération.
Lors d’une relance suicide dans nos 22m, nous sommes sauvés par la dextérité inversée des arrières locaux qui avaient récupéré le cuir. Car il faut bien aborder le sujet majeur de ce match à savoir le nombre hallucinant d’en-avant commis par les locaux durant cette partie. Quasiment toutes leurs actions menaçantes ou banales furent anéanties par la maladresse dans ce match.
Les joueurs du lac refusent les points et jouent à tout va mais la réalisation est digne de la caméra cachée ou d’une tentative de record de savonnette lors d’un téléthon. Parentis occupe notre camp et nous jouons parfois avec le feu pour nous en sortir (le vent nous est défavorable). Les relances de notre ligne aussi risquées que les go fast s’accumulent ! On parvient toutefois parfois à se donner de l’air : une superbe touche défensive est atteinte par Lamoureux contre le vent. Heureusement, la meilleure façon de s’en sortir est de leur donner la balle !
Une percée de Blanchet nous donne un peu d’oxygène. Elle est stoppée à 25 m de la terre promise.
Un très long coup de pied adverse, difficile à juger, lobbe Seis et ramène les locaux aux 5m. Nous sommes toujours sous la menace d’un essai transformé.
Heureusement, Parentis multiplie les fautes de mains, redouble même dans l’exercice par rapport à la première mi-temps. Record mondial d’en-avant ! Tous les joueurs de l’équipe ont désormais fait le leur.
Moniot récupère un ballon à risque et dégage l’équipe. La relance de Parentis échoue sur ...un en -avant ! Lamoureux fait alors tomber un ballon par solidarité morale envers notre adversaire malheureux. Wynn sauve à son tour la patrie à 3mn de l’issue de la rencontre. La pression sur nos lignes est intense: il faut tenir: nouvelle touche aux 5m. Wynn contre et Delage récupère.
Depuis longtemps dans ce match, nous ne produisons plus rien, nous subissons sans inspiration pour libérer l’étreinte. Nous n’aurons pas toujours la chance d’affronter une équipe qui dilapidera autant de munitions bêtement. Mais ce match peut encore être perdu car Parentis pousse toujours devant notre ligne : ils ouvrent au large, le surnombre est acquis, l’essai est imparable, dernière passe …. leur dernier ballon d’essai est..... lâché. Bouquet final !!!
Victoire 12-18. Aujourd’hui, comme un symbole, un grand pas EN-AVANT a été fait. La demi-finale est à préparer. Bravo à tous !
Les joueurs du cru eux se retrouveront tous ce soir, pour échanger, sur leur site fétiche : Copains d’en-avant !