La réserve assurerait définitivement la troisième place avec un point de bonus (certains disent qu’elle est déjà acquise mais après l’évocation de Saint Sébastien, j’en appelle à Saint Thomas pour en être sûr).
Le match commence comme à chaque fois depuis plusieurs rencontres : on dort. Est ce la faute au changement d’heure ? Visiblement nous avons réglé nos montres plus tard que nos visiteurs ce week end . Très vite, une pénétration plein axe de Cestas, quelques placages manqués et l’essai s’invitent au menu dès l’apéro du match (les cadres bécistes n’en sont encore qu’aux amuse bouches). 0-5. La transformation est ratée : le ballon s’en souvient encore en raison des vrilles qu’il exécute.
L’entrée n’est pas servie qu’une nouvelle percée depuis nos 40 m d’un joueur de Cestas s’amorce ( il en reste 60 car le terrain ne s’étant pas dilaté, vu le temps, fait toujours 100 m). Il met le feu ( ils allument alors la grillade au club house), navigue, slalomme, flotte (un peu d’eau au banquet ne fait pas de mal) et contourne aisément les derniers défenseurs (Jean Michel Apathie aurait pu donner le coup d’envoi fictif de ce match ). 0-12.
Une pénalité pour nous des 35 m en face nous ramène à 3-12.
Les occasions pour le leader défilent comme les syndicats jeudi dernier.
Un incroyable en-avant dans l’en but les prive du troisième essai. Véritable miracle ! Lui a t’on tapé dans le cuir ou avons nous à faire à un adepte du site copains d’en avant (voir à Parentis).
On ne plaque pas. On ne fait que subir. Un nouvel en-avant en bout de ligne alors qu’il y avait essai confirme bien que ces jongleurs de l’extrême tchatent bien avec ceux de Parentis sur le même site de discussion jusque tard le soir. Mais en matière de destructions de munitions, ils sont de redoutables démineurs dotés de plus d’une corde à leur arc. Une nouvelle action nous met au supplice mais un 2 contre 1 en bout de ligne est vendangé par égoïsme à droite. Certainement un joueur qui manquait de temps de JE. ( au club, en simultanée, Jean Marie oublie de servir son voisin de droite et mange la feuille.....de salade). Attention en terme d’occasions manquées, on ne repasse pas toujours les plats (mais au banquet voisin, l’entrecote circule comme le canard rôti dans les temps modernes de Chaplin). Le défilé d’occasions pourtant perdure sur nos lignes : 2 placages manqués : 3ème essai. 3-17. Leur botteur continue de régler son compte au ballon pour les relations conflictueuses qu’ils entretiennent. Ce dernier distendu à l’extrême, marqué, mutique et dans le refus de s’élever, explique sans convaincre qu’il est tombé dans l’escalier.
Cestaçais ! C’est assez ! On se reprend. Plusieurs temps de jeu nous sont crédités. Pénalité pour nous 6-12. On réagit par un superbe contre au pied puis par une belle attaque vers la droite. Nous sommes revenus dans le match et multiplions les initiatives (Jean Marie alors, galant sert cette fois sa voisine de droite) mais Cestas, puissant résiste.
Mi-temps 6-17
La rebellion continue : un très beau mouvement est amorcé par Peyo.
Cestas reprend ses esprits et assène une série de percussions multiples de leur pack. Je tiens au pléonasme car la séance fut longue. ( Pendant ce temps les anciens résistent face à l’adversité devant l’avalanche de verres). Vont ils tenir ? (Je parle des joueurs; les anciens c’est sûr feront un en-avant gastrique une fois rentrés chez eux ). Pour la question un peu loin, la réponse est non ! Une pénalité ouvre la voie à la pénaltouche et à l’essai. 6-22. La transformation a la trajectoire d’un ballon de baudruche qui se dégonfle. Le ballon se décide enfin à porter plainte pour maltraitance suite à cette dernière exécution (le mot n’est pas trop fort). Le buteur mis en examen doit demissionner et sortir.
Nous espérons encore et sur un surnombre potentiel vers la droite une sautée utile crée le danger avant qu’on soit pénalisé.
Le salut revient suite à un très beau mouvement collectif joué dans le bon tempo, par passes courtes sur 70 m ponctué par un roulé bourré surprenant de Moniot derrière les barres. 13-22 . Nous sommes chavirés de bonheur. L’estomac de Moniot sera lui chaviré de longues minutes. Les en-avant gastriques (blanquette ?) s’invitent aussi sur le terrain à l’heure de la sieste au club où le banquet devient banquette). A propos de banquette, nous avons fait tourner et Jean Bredon fait son entrée pour ce que je considère comme son meilleur match.
On domine clairement. Une superbe action de Branger qui s’affale juste avant la ligne aurait pu les faire douter à ce moment du match. Pénalité, Bredon envoyé au front percute mais est stoppé. On essaie de prendre le bonus mais, fixés sur la victoire, on oublie que 3 points sont suffisants. Beau placage de Jean Bredon très énergique ce jour. On progresse maintenant à droite en validant un 2 contre 1 pour 20 m de plus; l’action rebondit vers la gauche où une sautée inutile à mon sens anihile un surnombre potentiel. Puis, Léon s’infiltre mais échoue: une pénalité contestable met fin à cette longue séquence positive des rouge et jaune. On finit fort (le cognac est servi en coulisse pour les plus costauds) mais on en reste là.
3 pénalités non tentées auraient pu nous attribuer le bonus défensif. Espérons qu’on ne le regrettera pas.
Ce match conclut un saison de qualité pour cette équipe réserve. Merci au groupe !