La messe n’est pas dite !

30 mars 2019

Match aller huitièmes de finale promotion honneur Ligue Nouvelle Aquitaine

BEC : 12 / Union Saint Astier Neuvic : 21

 

LES 22 :  1 MANEUF, 2 GRANDKE, 3 MECHIN (capitaine), 4 COUPRIE, 5 HILL, 6 MONIOT,

7 PHILIP , 8 BARES, 9 BRESAC, 10 PIGNOL, 11 CAUSSE,  12 DEBAES, 13 FOUQUET,

14 LAURENT, 15 SAINT MEZARD, 16 LESAFFRE, 17 FOLITUU, 18 LAPEYRE,

19 ESTOURNES, 20 DE SAINT DO, 21 BRUET, 22 RAYMOND Vincent.

 

Temps radieux, public rouge nombreux et multigénérationnel, animation à la hauteur de l’évènement, tous les ingrédients requis pour un huitième de finale…

JB Pierron, toujours convalescent, est à nouveau promu à la fonction d’adjoint terrain.

Les unionistes dordognais, premiers de poule qui n’ont connu qu’une fois la défaite au cours de la saison régulière,  attaquent la partie tambour battant et obtiennent une pénalité bien placée dès la 4ème minute. Ils la tentent et... la manquent. On défend bien et on reprend du terrain grâce au pied de Pignol. Installés chez eux, on se procure une pénalité. Pain béni pour Debaes qui la prend, la met entre les perches et nous donne l’avantage. Le kop béciste manifeste bruyamment sa joie.bec-stastier-211

10ème : 3 – 0

Le renvoi qui suit va donner à Moniot l’occasion de réaliser une bien belle réception acrobatique, gain du ballon assuré donc qui va permettre aux étudiants de réinvestir au pied le camp astérien par Saint Mézard. Causse va être sollicité,  se montre dangereux ballon en mains mais ne parvient pas à finir. Dans la séquence qui suit, on va alterner à bon escient jeu au pied / jeu à la main. Toutefois sur  un dégagement récupéré pratiquement sur leur ligne des 40, les Neuvico-astériens vont contre attaquer, relance apparemment anodine à l’origine mais notre absence défensive totale (et surprenante) sur ce coup va les autoriser à marquer et transformer !

15ème : 3 – 7

Les rouges relèvent la tête et décident d’occuper au plus vite le camp adverse. Bresac, à la manœuvre, y contribuera très efficacement en prenant le jeu au pied à son compte, en montant avec détermination de même que Laurent qui presse à qui mieux mieux. Bousculés, les massifs verts subissent les charges de Hill,  de Bares qui nous mettent dans le sens de la marche. A la clef, des  sorties propres sur rucks, ballons écartés jusqu’à Causse qui va encore s’illustrer. Arrive ce qui se produit souvent en pareil cas, Saint Astier, dominé, se met à la faute. Pénalité pour nous, Arnaud Debaes nous donne trois points de plus et nous ramène à un point des unionistes. La rouge tribune exulte !

25ème : 6 – 7

Sans attendre, les rouges insistent en soignant les conquêtes, en privilégiant le pressing suivi de ballons joués au large dès que les espaces et notre position sur le terrain le justifient. Très présents et efficaces, Laurent (très altruiste) et Causse  s’en donnent à cœur joie et sont à deux doigts de conclure. Ce que va d’ailleurs faire Léandre Laurent suite à pressing sur ballon rentré par un vert dans son en-but… L’arbitre estimant la situation confuse et appliquant vraisemblablement à la lettre les consignes de notre ministre de l’intérieur formulées  lors de sa très récente visite à Saint Astier (« haut lieu » français du maintien de l’ordre) le refusera. A tort, selon l’académie béciste toujours aussi universellement reconnue pour son honnêteté, son objectivité, sa loyauté et son fair-play.

Peu après, on obtiendra une pénalité à 45 m légèrement désaxée. Arnaud Debaes, confiant, s’approche et la prend : entre les barres ! La tribune rouge tutoie l’extase et scande son nom à l’unisson…

40ème : 9 - 7

Une première mi-temps marquée par une grosse volonté, beaucoup d’engagement et de la justesse dans les choix, la finition aurait pu (dû?)être au rendez-vous à deux reprises sans qu’il y ait quoi que ce soit à redire sur un score plus large en notre faveur. A contrario, sur notre seule grosse erreur défensive, nos adversaires sont allés derrière la ligne et restent dans le match…

 

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A la reprise, les dordognais investissent notre camp aidés en cela par une clémence arbitrale quelque peu agaçante mais force doit rester à la l’autorité... D’autant que, quelques instants plus tard, un essai sur lequel on avait été quelque peu défaillants en défense sur l’homme, a été refusé à Saint Astier pour écran. L’académie béciste approuve cette fois-ci la décision du référé : obstruction « indiscutable ».

Cet avertissement, loin de nous accabler, nous remet sur la voie du pressing où nous nous montrons très performants. On est désormais très proches de leur ligne, on insiste. L’adversaire ploie mais ne cède pas et parvient à s’en sortir.

Peu après, on va obtenir une pénalité à 45m mais désormais contre le vent. On opte donc pour la pénal-touche. Le choix d’un lancer long qui s’ensuit n’est pas des plus adaptés. Pour preuve, il ne sera pas droit ; occasion manquée. Saint Mézard s’applique à nous ramener intelligemment chez eux à plusieurs reprises mais lorsque nous sommes en capacité de jouer, l’intention est bien là mais les réalisations deviennent approximatives, plusieurs ballons n’atteignent pas les mains du destinataire… On ne les perd pas mais le jeu est très ralenti.

Saint Astier va hériter d’une pénalité en moyenne position , la joue, va fixer plusieurs défenseurs bécistes. Le renversement qui suit, avec surnombre préparé à l’extérieur va nous être fatal même si le réalisateur a  choisi de garder plutôt que de servir son partenaire décalé. Essai transformé.

65ème : 9 - 14

Dans les minutes qui suivent, pénalité sifflée en notre faveur aux 25 m en coin. Eu égard au contexte et parce qu’il faut réagir vite, Arnaud Debaes la prend et enquille. On recolle au score : acclamation sans retenue dans la tribune, vibrant hommage à notre goléador.

68ème : 12 – 14

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Saint Astier écope alors d’un carton jaune. Les rouges sont bien conscients que la victoire est à leur portée et, sous l’impulsion d’Hugo Bares, Harold Moniot, Dorian Causse, Léandre Laurent, ils vont nous gratifier d’un gros moment collectif où personne n’est en reste. Malheureusement, la concrétisation ne sera pas au rendez-vous, notamment sur une occasion d’enfer dans le fermé à 5 m de leur ligne vendangée par la mouvance rouge vif de l’équipe qui se caractérise pourtant habituellement par son altruisme et son dévouement aux autres...

Pis, à la 78ème, on se met à la faute dans notre camp. Saint Astier, qui ne se sent absolument pas à l’abri d’un revers, tente la pénalité en position moyenne et la manque. La tribune béciste respire et tous pensent que le score va en rester là. Malheureusement, une transmission approximative au plus mauvais moment va se traduire par une mêlée introduction adverse à l’entrée de nos 22 m et quasiment dans l’axe des poteaux. Ce n’est pas un drop qui suivra  mais un départ autour joué très simplement par leur 8, grandement aidé dans son entreprise par notre absence défensive totale auprès. A mettre vraisemblablement sur le compte de la fatigue mais la sentence tombe : essai entre les barres transformé.

81ème : 12 - 21

La fin sera sifflée sur ce score. Ce dernier essai assassin ne fait évidemment pas nos affaires, il donne la victoire bonifiée à Neuvic Saint Astier et on devra donc en faire autant avec un écart de plus de 9 points au retour pour aller en quarts. Pour autant, nous ne doutons pas du sérieux et de la détermination de nos joueurs sous la houlette de leurs entraîneurs Pascal Destruhaut et Fabrice Larrieu. Avec une confiance accrue dans nos moyens (différents de ceux de l’adversaire mais bien réels), une motivation sans faille et une grosse concentration , tout reste possible le 31 mars .

Hasta la remontada !

Ernesto B.